Le licenciement pour faute grave prononcé à l’encontre d’un salarié ayant envoyé des messages menaçants à l’une de ses collègues est jugé sans cause réelle et sérieuse dès lors que le salarié se trouvait au moment des faits dans un état psychique fortement altéré pouvant obérer ses facultés de discernement quant au caractère répréhensible de son comportement.
Un salarié ayant près de 30 ans d'ancienneté a fait l'objet de plusieurs arrêts de travail pour dépression.Il a été mis à pied à titre conservatoire et convoqué à un entretien préalable au licenciement, lequel a été reporté en raison de son hospitalisation à la suite d'une décompensation psychotique.Il a ensuite été licencié pour faute grave, l'employeur lui reprochant d'avoir adressé à une collègue des messages (...)
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