Le TGI de Paris rappelle que la publication sur les réseaux sociaux d’éléments concernant la sexualité de personnes sans leur accord et la révélation auprès de leurs proches de leur homosexualité constitue une atteinte à la vie privée dont le préjudice moral doit être réparé.
Deux jeunes hommes, d’origine maghrébine, de confession musulmane, issus de la banlieue, homosexuels, ont choisi de vivre leur sexualité dans la discrétion vis-à-vis de leur famille et de leurs proches, eu égard à leur milieu familial traditionnel.Ils se sont plaints de ce que le gérant d’un institut de beauté pour hommes à Paris, qui avait eu une relation de couple avec chacun d’entre eux, a dévoilé leur sexualité auprès de leurs familles respectives et publiquement sur les réseaux sociaux, à chacune des deux (...)