Le plan de redressement peut être adopté, lorsqu’il est subordonné à la cession des parts d’un dirigeant, même si à la date de l’adoption du plan celui-ci n’a pas été définitivement évincé après le paiement de la valeur de ses droits sociaux.
La société A. a été mise en redressement judiciaire. Par la suite, un jugement a arrêté le plan de continuation, étendu la procédure à la société B. , ordonné la cession forcée des parts du dirigeant de la société A. , et désigné, dans l’attente de leur transfert, un mandataire ad hoc pour exercer les droits de vote correspondants. Le 19 septembre 2013, la cour d’appel a annulé la cession des parts et la désignation du mandataire ad hoc et a dit qu'il n'y avait pas lieu d'annuler les dispositions du jugement relatives à l'adoption du (...)