La société C. a consenti à une SCI un prêt garanti par une hypothèque. La SCI n'ayant pas respecté les échéances de remboursement du prêt, la société C. a fait procéder à une saisie sur l'immeuble donné en garantie mais n'a pu recouvrer qu'une partie de sa créance. La société C. a assigné M. X. en sa qualité d'associé de la SCI en paiement du solde de sa créance à proportion de sa part dans le capital social. La cour d'appel de Montpellier, statuant sur renvoi, a déclarer la demande irrecevable dans un arrêt du 18 novembre 2008. Elle retient que la société C. n'a pas poursuivi tout de suite la SCI, alors que celle-ci était in bonis, percevait des loyers et était propriétaire d'un autre bien immobilier, et bien qu'elle ait su, dès la date du jugement d'adjudication de l'immeuble sur lequel (...)