Publication d’une photographie d’un proche victime d’un crime

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La recherche de sensationnel qui n'est pas justifiée par les nécessités de l’information constitue une atteinte à la mémoire ou au respect dû au mort et dès lors à la vie privée des proches.

La société SCPE, éditrice du magazine Choc, ainsi que le directeur de publication de celui-ci, M. Z. ont été assigné en référé afin de voir constater l'atteinte à la vie privée à l'encontre de la famille d'une personne victime d'un crime dont les photos du calvaire avaient été publiée dans le magazine en question. La cour d'appel de Paris, dans un arrêt du 28 mai 2009, a ordonné que soient occultées, dans tous les exemplaires du numéro 120 du magazine Choc daté de juin 2009, mis en vente ou en distribution, les cinq reproductions de la photographie de la victime. Soutenant que l’atteinte à un (...)

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