A défaut d'élément intentionnel, il ne peut y avoir atteinte à la vie privée.
Des parents soupçonneux envers l'assistante maternelle de leur enfant ont placé un enregistreur numérique miniature dans une peluche accroché au gilet de celui-ci afin de la surveiller. A l’appui des résultats des écoutes, ils ont porté plainte pour privation de soins sur l’enfant, affaire classée sans suite pour défaut de caractérisation de l’infraction. L’assistance maternelle a à son tour saisi la justice pour atteinte à l’intimité de la vie privée d’autrui, "en captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel."Dans un jugement du 28 février 2012, la chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Lyon a relaxé les (...)