Une chaussure enfant de bas de gamme où l'aspect marketing prédomine sur la qualité de fabrication doit malgré tout supporter l'usage auquel elle est destinée.
Une société a vendu 19.559 paires de chaussures à un détaillant, lequel les a réceptionnées sans réserve et les a commercialisées. Deux mois plus tard, l'acheteur a informé son fournisseur que des articles lui étaient retournés par ses clients. Il a refusé de payer les factures correspondantes.Assignée en paiement, le détaillant a demandé la résolution du contrat de vente pour défaut de conformité et sur le fondement de la garantie des vices cachés ainsi que le paiement de dommages-intérêts. La cour d'appel de Douai a rejeté cette demande et condamné le détaillant à verser à son fournisseur la somme de 147.866,04 € avec intérêts (...)