Le TUE rejette les moyens soulevés par Odile Jacob contre Wendel et Lagardère et considère que la Commission a respecté l’autorité de la chose jugée, le principe de rétroactivité et n’a pas commis d’erreur de droit en jugeant que Wendel était un opérateur indépendant à même de maintenir la concurrence effective sur le marché.
La vente à Lagardère de Vivendi Universal Publishing Services (VUP), filiale de Vivendi Universal pour les activités d’édition en Europe, avait été autorisée par une décision de la Commission européenne en 2004, sous certaines conditions, dont la rétrocession de certains actifs de VUP, devenu Editis. Odile Jacob était opposé à cette vente et intéressé par l’achat de ces actifs, mais Lagardère avait demandé à la Commission de lui préférer Wendel (...)