La soeur d’une victime décédée, constituée partie civile, peut cumuler une somme au titre du préjudice d’affection en plus de celles déjà allouées au titre des souffrances endurées et du déficit fonctionnel permanent.
Un motocycliste a été percuté par un véhicule dont le conducteur a pris la fuite. La victime est décédée des suites de ses blessures. L'automobiliste a été poursuivi et renvoyé devant le tribunal correctionnel, le Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages (FGAO) intervenant auprès des ayants droit de la victime principale, compte tenu du défaut d’assurance de l'automobiliste.Si un accord est intervenu entre le FGAO et les parents de la victime pour l’indemnisation de leurs préjudices, la soeur de la victime n’a en revanche pas accepté l’offre (...)