Seule une mésentente entre associés qui paralyse la société conduit à la dissolution de celle-ci.
M. Y., associé, avec les époux X., d'une société civile immobilière, les assigne en annulation de certaines décisions collectives et en dissolution de la société. La cour d'appel d'Aix-en Provence, dans son arrêt du 29 novembre 2011, relève une mésentente entre les gérants et prononce la dissolution de la société. Elle constate également que les époux profitaient de la majorité des voix que représentait leur part respective : il y avait une impossibilité de poursuivre l'exploitation sociale. La cour d'appel s'appuie sur l'article 1844-7 du code civil qui dispose que la société peut prendre fin "par la dissolution anticipée prononcée par le tribunal à la demande d'un associé pour justes motifs, (...)