En l'espèce, la réaction des autorités roumaines quant au harcèlement sexuel subie par la salariée est inadéquate et insuffisante et a aggravé la détresse de la victime.
L’affaire concernait des allégations de harcèlement sexuel sur le lieu de travail formulées par la requérante, femme de ménage dans une gare, à la suite d’une plainte déposée par elle contre le directeur de la gare qu’elle accusait d’avoir tenté à plusieurs reprises de la contraindre à avoir des relations sexuelles avec lui.L’intéressée soutenait également que l’Etat avait manqué à son obligation de traiter la question. Dans un arrêt du 30 août 2022 (requête n° 47358/20), la Cour européenne des droits de l'Homme, sans se prononcer sur la culpabilité du directeur de la gare relativement au harcèlement (...)